Avec quelques jours d'avance, je me permets de vous souhaiter une bonne fin d'année et d'heureuses fêtes en famille et vos proches. Que tout se passe bien pour vous et que le souci quotidien disparaisse le temps de ces fêtes familiales et religieuses. Malgré la crise et les tonnes de mauvaises nouvelles récoltées sur la planète, distrayez-vous au maximum sans retenue. Faites-vous plaisir aussi et faites plaisir aux autres. En clair, faites du bien à l'esprit !

La Toussaint est déjà derrière nous que l'on se pose encore la question : quel moyen de faire au mieux pour nos propres funérailles ? Après des hésitations qui auront duré des années, je viens d'opter pour la crémation de mon corps. En 1980, en France, 1% des personnes choisissaient cette solution contre 30 % de nos jours. L'incinération n'est pas nouvelle dans ce bas monde. Ainsi, aux Indes, cette méthode de destruction de l'enveloppe charnelle se pratique beaucoup chez les Hindous. La brutalité de la crémation met en cause le processus d'acceptation progressive rendu plus difficile en raison de l'absence de traces concrètes. Même l'église catholique accepte mieux ce choix de fin de vie depuis quelques années. On pourrait débattre longtemps et écrire des pages et des pages sur ce sujet "brûlant" mais j'ai bien réfléchi : je préfère partir en fumée!

Il fallait bien que j'aborde ce sujet qui me tracasse depuis quelque temps : certains blognautes me laissent des commentaires méchants et insultants. Motif de cette colère : je laisse des "bonjour, bonne journée" sur des blogs dont les gérants sont décédés. On peut me dire que c'est bien compréhensible de la part des personnes concernées par le départ de leurs êtres chers. Mais je le dis tout net : je n'ai pas fait ça délibérement et surtout je m'en suis excusé. D'autant que sincèrement, malgré mes messages laissés- j'en conviens- parfois d'une manière expéditive, j'essaye de voir si le blog est encore alimenté. Bref, j'aimerais que tout redevienne normal car ce n'est pas mon rôle que de blesser ou d'offenser les amateurs de blogs. Toutefois, je me permet de faire une remarque dépourvue d'ironie ou de méchanceté : il serait bien que les blogs dont les personnes sont décédés disparaissent du paysage d'internet ou alors qu'ils soient clairement définis comme des blogs-hommage avec fermeture des anciens commentaires quand la personne était encore vivante !

Je viens de terminer mon quatorzième ouvrage dédié aux imitateurs en France. Quel boulot ! Le manuscrit est parti aux Editions Autres Temps qui va l'éditer pour l'an prochain. Dans ce livre, je rends hommage aux imitateurs, ces artistes qui autrefois comptaient presque pour du "beurre" dans les music-halls. Depuis Tisot et Le Luron, tout a changé et on les voit aujourd'hui comme des vedettes à part entière (Canteloup, Gerra, Gustin). J'évoque aussi l'art d'imiter et les talents prometteurs. Bon, ce bouquin aura une durée de vie d'une dizaine d'années car si l'art demeure, les femmes et les hommes ne font que passer... Il restera tout de même un sujet de référence. Du moins, je l'espère !

Nous avons eu la chance d'accueillir le week-end dernier, l'un des plus grands restaurateurs du monde : Pierre Troisgros. Une sommité dans l'univers de la cuisine française qui est venu proposer une ou deux recettes dans le cadre de notre fête de la Raviole et de la Pogne à Romans. Le restaurant Troisgros est devenu une véritable institution qui accueille le public toute l'année en face de la gare de Roanne dans la Loire. Dernière nouvelle: le restaurant va déménager d'ici à 2017 de son emplacement actuel pour se rendre dans un chic domaine en campagne, à une dizaine de kilomètres de la ville. L'aventure a débuté en 1930 pour Marie et Jean-Baptiste Troisgros, des restaurateurs Bourguignons. Ils ont deux fils, Jean et Pierre qui se mettent aux fourneaux. Le restaurant a trois étoiles en 1968. Troisgros, aujourd'hui est dirigé par Michel né en 1958, le fils de Pierre (1928) qui emploie une cinquantaine de salariés assurant toujours la bonne renommée des lieux. Il faudra que je pense à m'y rendre un jour. Ne serait-ce que pour découvrir les cuisses de grenouilles croustillantes !